mardi 18 septembre 2012

Sandy Hook, de tous les temps


New York, vue de Sandy Hook

Panache


Même si un voilier vogue à une vitesse qui est proche de celle d’un marcheur rapide, on avance quand même vers notre destination… avec de nombreux arrêts en prime. On est à Sandy Hook depuis samedi soir. 
IrishMist
À notre arrivée, le voilier «Panache» (Normand et Johanne) nous attendait et nous accueillait sur son pont pour un 5 à 7 fort agréable. S’est joint à nous «Laissez-Aller» (Alain et Line) et «IrishMist» (Yvanhoé et Michelle). Àe arrivée, le voilier «Panache» (Normand et Johanne) nous attendait et nous accueillait sur son pont pour un 5 à 7 fort agréable. S’est joint à nous «Laissez-Aller» (Alain et Line) et «IrishMist» (Yvanhoé et Michelle). 

Laissez-Aller



On y a parlé de météo et de la route pour Cape May, laquelle nous suivons tous, selon des plans différents. On décide de faire route ensemble jusqu’à Cape May. La première hypothèse est qu’il faudrait partir dès le lendemain matin pour profiter de la petite fenêtre météo. 




On décide de faire une autre réunion le lendemain matin, 9 h pour profiter des dernières estimations météo. « Teddy » (Michel et Céline) nous rejoint. Je n’ai pas vu ma soeur Monique comme prévu et l'hypothèse d'un départ immédiat me coupe de cette opportunité. Par contre, la prochaine fenêtre peut être très loin. C’est l’inconnu.

Tout compte fait, un consensus se dessine pour un départ jeudi, après la tempête. J’appelle ma sœur Monique aussitôt et on s’organise pour un après-midi de retrouvailles extraordinaire. 

On a « cueillis » Monique, Vincent, Marc, Christine, Gabrielle et Alexandra sur le quai, et on est allé faire une petite promenade dans la Baie de Sandy Hook. Le vent était faible, mais c’était parfait pour s’amariner doucement. On n’aurait pas pu avoir une plus belle température que celle-là. C’est du bonheur.


Aujourd’hui, mardi, la tempête est arrivée. Le vent est fort, en rafale. Ça monte jusqu’à 30 nœuds (56km/h). La radio nous annonce des rafales plus importantes vers 17 h. Ici, dans le fond de la Baie de Sandy Hook, on est quand même protégés. On ne voudrait pas être en mer en ce moment (35 à 40 nœuds c.-à-d. 65 à 75 km/h). 

On reste tranquille, on essaie de trouver des solutions aux différents problèmes qu’il faut résoudre avant de prendre la mer : l’éolienne ne charge pas, le thermostat du frigo (changé récemment chez Gosselin) ne marche pas, l’AIS (système d’identification des navires) n’apparaît pas sur le cadran comme il devrait, et bien d’autres petites préoccupations qui nous empêchent de nous ramollir dans le confort. Toutefois, on peut quand même dire qu’on a un très bon bateau, bien équipé et prêt à prendre la mer, même si toutes les sophistications modernes ne sont pas encore au point. Elles le seront d’ici à Annapolis, car là, nous allons avoir tous les spécialistes de la navigation à notre disposition (c’est la grande foire annuelle du voilier). Ce matin, pendant que Pierre s’exécutait sur le fonctionnement de winklink, de l’imprimante et du Pactor, je fouillais sur internet pour découvrir les secrets de la frigorisation (compresseur, évaporateur, thermostat) selon la marque et le modèle (encore faut-il le trouver!). Pendant ce temps-là, ça gèle, les batteries baissent, on éteint, ça dégèle, les batteries reprennent… non, non, non, il faut régler ça! 

Un jour à la fois, une chose à la fois, et pour l’instant, je prends un bon café, assise dans le cockpit et j’admire la beauté d’une tempête vue du milieu d’une baie. 

C’est encore du bonheur.

Coulicou, la veille de la tempête

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