Une journée aux Saintes

Depuis que nous sommes ici, il y a tous les jours quelques minutes de pluie. Il n'est pas même la peine de se couvrir, car cela sèche aussitôt. Aujourd'hui, c'est différent. Le ciel est gris d'un bout à l'autre. Or, c'est justement le jour de mon exploration pédestre. Alors, je me réfugie, de temps en temps, sous un toit de galerie, j'attends que ça passe et j'en profite pour vous écrire. Voilà une éclaircie, à bientôt donc...

Deuxième arrêt, la plage Pompierre. 

WOW, que c'est beau ! Même les chèvres participent au décor. Elles sont coquettes et gourmandes. Celui qui les nourrit s'engage ! C'est ici qu'on va revenir faire du « snorkel ». En chemin, j'ai attrapé un croque-monsieur au vol dans un petit casse-croûte charmant. Il y avait des « acras » fort appétissants qui m'ont fait penser à France. Tu te rappelles France ? Des acras, il y en a partout. Ils t'attendent.



Troisième arrêt, Fort Napoléon.
Après avoir longé la Baie de Marigot, je monte, monte et monte jusqu'aux ruines du fort. C'est fermé ! Je reviendrai demain. La vue vaut le détour. 

Quatrième arrêt, retour au Bourg.
Je m'aventure dans un commerce tenu par un québécois, Yves, avec lequel je converse de la vie aux Saintes. J'apprends que Pierre m'a précédé et qu'il a posé les mêmes questions ! Intéressant...



Cinquième arrêt, quelqu'un me siffle. C'est Pierre, bien assis sur un banc public. Vous devinez la suite : petit café et agréable jasette. On se donne rendez-vous en début de soirée. 




Sixième arrêt, je me retrouve sur une butte, à l'ouest du village, assise sur la ruine d'un cadran solaire en ciment, entre 2 baies magnifiques. D'un côté, je vois notre baie du bourg et notre voilier, et de l'autre, je vois le Pain de Sucre. En face, je vois l'Îlet Cabrit. Le soleil descend tranquillement. Il est temps de rejoindre Pierre à « La Fringale » où nous y avons un rendez-vous galant !

Voilà une autre belle journée.

Françoise

Deshaies-Guadeloupe

Un semblant de signal me permet de vous écrire brièvement nos dernières péripéties.

Nos amis Ron et Jocelyne nous ont quittés hier midi. Nous avons partagé 10 belles journées, de St-Martin jusqu'ici, à Deshaies.


De belles journées de navigation, avec des escales à 3 endroits: D'abord, l'île Fourchue (apnée et promenade sur les pics rocheux).

Sur l'Île Fourchue

Jocelyne a tout fait pour attraper du mahi-mahi, mais...

Ensuite St-Kitts, à la marina de Basses-Terres,(journée d'exploration dans la ville, vélo, bus, et restaurants chinois et créole). Enfin, l'Île de Montserrat, à l'ancrage de Old Road Bay, au pied du volcan encore actif (éruption en 1995 et 1997).




C'était fascinant de voir les effets de ce volcan qui a détruit toute la ville de Plymouth, en même temps que c'était affligeant de voir toutes ces maisons abandonnées, restes de tellement de drames personnels. Le mouillage à été tellement rouleur (houle constante qui berce le bateau avec ardeur!) qu'aucun de nous n'a bien dormi.


Arriver en Guadeloupe, c'est une étape significative aussi parce que c'est le lieu de retrouvailles avec nos enfants et avec Émile. On s'y installe pour un bon bout de temps et notre première escale, ici à Deshaies, nous séduit déjà. On y a visité un magnifique jardin botanique avec Ron et Jo, juste avant leur départ. C'est un tout petit village, vivant et plein de couleurs, les couleurs du soleil et des sourires des gens d'ici.

Retour à St-Martin

Tout y est! Rien n'a été volé. Ce n'est pas le cas pour un de nos voisins qui s'est fait « piquer » ses téléphones, chargeurs, cartes marines et mêmes le bouchon du réservoir d'huile du moteur hors-bord.

Il faut vous dire qu'on avait pris certaines précautions. D'abord, on avait demandé à Christian (Voiles sans Frontières) de faire une surveillance. Ensuite, on a façonné une espèce de mannequin dormant qu'on a installé sur la banquette. Il avait l'air de quelqu'un qui se serait endormi avec son livre de chevet. Enfin, on a laissé une paire de sandales sur la jupette du bateau. À sa première visite, Christian a pensé qu'on n'était pas parti comme prévu. Ensuite, à chacune des autres visites, il a fait le saut en voyant le dormeur, malgré qu'il connaissait le stratagème. Bref, on ose croire que les voleurs ont préféré aller voler ailleurs!

On a retrouvé nos amis du Lagon, et en plus, Denise et Jean-Pierre d'Absarocque qu'on avait à peine salué avant le départ.

Lundi soir, on est allé chercher Ron et Jocelyne à l'aéroport. On s'y rend en dinghy, c'est vraiment facile.

On ne dirait pas que la mer est grosse, mais...

On devait quitter mardi pour prendre la mer vers la Guadeloupe, mais la météo est mauvaise. On annonce même une mer « dangereuse » pour quelques jours. Les dernières nouvelles ajoutent à cela qu'un autre système embarquera par dessus celui-ci vendredi, jusqu'à dimanche. En bref, on ne bouge pas d'ici, tant que ça ne se stabilise pas !

Heureusement, on a changé de place. On a quitté le mooring de Port-la-Royale pour se réfugier au fond du Lagon, là où l'eau est propre, loin des rives « trash » et surtout, à distance raisonnable des autres voiliers.

On dort mieux.

Aujourd'hui, jeudi, on a récupéré nos passeports. Le Consul est venu nous rencontrer et on lui a remis les passeports temporaires en échange des nouveaux. On est prêt à partir, dès que Dame Météo nous y autorise: le changement d'huile est fait, les réservoirs d'eau et de diesel sont pleins, l'épicerie est faite.

On espère prendre la mer demain matin. À suivre...

Il pleut souvent, de petites ondées

Petit tour en voiture, à Grand Case

 

QiGong sur le pont