New York, vue de Sandy Hook |
Panache |
Même si un voilier vogue à une vitesse qui est proche de
celle d’un marcheur rapide, on avance quand même vers notre destination… avec
de nombreux arrêts en prime. On est à Sandy Hook depuis samedi soir.
IrishMist |
À notre arrivée, le voilier «Panache» (Normand et Johanne) nous attendait et nous accueillait sur son pont pour un 5 à 7 fort agréable. S’est joint à nous «Laissez-Aller» (Alain et Line) et «IrishMist» (Yvanhoé et Michelle). Àe
arrivée, le voilier «Panache»
(Normand et Johanne) nous attendait et nous accueillait sur son pont pour un 5
à 7 fort agréable. S’est joint à nous «Laissez-Aller» (Alain et Line) et «IrishMist» (Yvanhoé et Michelle).
Laissez-Aller |
On y a parlé de météo et de
la route pour Cape May, laquelle nous suivons tous, selon des plans différents.
On décide de faire route ensemble jusqu’à Cape May. La première hypothèse est
qu’il faudrait partir dès le lendemain matin pour profiter de la petite fenêtre
météo.
On décide de faire une autre réunion le lendemain matin, 9 h pour
profiter des dernières estimations météo. « Teddy » (Michel et Céline) nous rejoint. Je n’ai pas vu ma soeur Monique comme prévu et l'hypothèse d'un départ immédiat me coupe de cette opportunité. Par
contre, la prochaine fenêtre peut être très loin. C’est l’inconnu.
Tout compte fait, un consensus se dessine pour un départ
jeudi, après la tempête. J’appelle ma sœur Monique aussitôt et on s’organise
pour un après-midi de retrouvailles extraordinaire.
On a « cueillis » Monique, Vincent, Marc, Christine, Gabrielle et Alexandra sur le quai,
et on est allé faire une petite promenade dans la Baie de Sandy Hook. Le vent
était faible, mais c’était parfait pour s’amariner doucement. On n’aurait pas
pu avoir une plus belle température que celle-là. C’est du bonheur.
Aujourd’hui, mardi, la tempête est arrivée. Le vent est
fort, en rafale. Ça monte jusqu’à 30 nœuds (56km/h). La radio nous annonce des
rafales plus importantes vers 17 h. Ici, dans le fond de la Baie de Sandy
Hook, on est quand même protégés. On ne voudrait pas être en mer en ce
moment (35 à 40 nœuds c.-à-d. 65 à 75 km/h).
On reste tranquille, on
essaie de trouver des solutions aux différents problèmes qu’il faut résoudre
avant de prendre la mer : l’éolienne ne charge pas, le thermostat du frigo
(changé récemment chez Gosselin) ne marche pas, l’AIS (système d’identification
des navires) n’apparaît pas sur le cadran comme il devrait, et bien d’autres
petites préoccupations qui nous empêchent de nous ramollir dans le confort.
Toutefois, on peut quand même dire qu’on a un très bon bateau, bien équipé et
prêt à prendre la mer, même si toutes les sophistications modernes ne sont pas
encore au point. Elles le seront d’ici à Annapolis, car là, nous allons avoir
tous les spécialistes de la navigation à notre disposition (c’est la grande
foire annuelle du voilier). Ce matin, pendant que Pierre s’exécutait sur le
fonctionnement de winklink, de l’imprimante et du Pactor, je fouillais sur
internet pour découvrir les secrets de la frigorisation (compresseur,
évaporateur, thermostat) selon la marque et le modèle (encore faut-il le
trouver!). Pendant ce temps-là, ça gèle, les batteries baissent, on éteint, ça
dégèle, les batteries reprennent… non, non, non, il faut régler ça!
Un jour à
la fois, une chose à la fois, et pour l’instant, je prends un bon café, assise
dans le cockpit et j’admire la beauté d’une tempête vue du milieu d’une baie.
C’est encore du bonheur.
Coulicou, la veille de la tempête |
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