Ça commence avec l’écluse # 12, à Whitehall. On avait oublié
comment l’eau est sale dans les écluses.
Les câbles qu’il faut attraper et tenir sont gluants et notre manque d’entraînement paraît très rapidement sur le bateau et sur nos vêtements sous la couleur brune de la boue.
Le vent est fort et il faut tenir le bateau écarté du mur de béton en même temps qu’il faut le retenir avec les pendilles du mur. C’est physique.
Les câbles qu’il faut attraper et tenir sont gluants et notre manque d’entraînement paraît très rapidement sur le bateau et sur nos vêtements sous la couleur brune de la boue.
Le vent est fort et il faut tenir le bateau écarté du mur de béton en même temps qu’il faut le retenir avec les pendilles du mur. C’est physique.
Lorsque les portes se
ferment, une masse impressionnante d’eau s’engouffre dans l’écluse très rapidement, ou au
contraire s’en extrait.
Entre les écluses, c’est la nature sauvage, ou des
petits villages ruraux. C’est le royaume des hérons gris. C’est un parcours
magnifique, calme et serein, jusqu’à l’écluse suivante. On a commencé à voir
des éperviers et des aigles après Mechanicville. Des aigrettes aussi.
Hier, on s’est arrêté tôt à Méchanicville, pour se reposer,
se préserver des vents trop forts et faire quelques achats au marché. Un quai
gratuit est offert par la municipalité, avec électricité et eau fournies. Des
trois jours que nous avons pris nous n’avons rencontré qu’un seul voilier, le
« IrishMist » le voilier québécois d’Yvanoé et Michèle qui descend
vers les Bahamas. On les retrouve à Catskill pour le remâtage.
Après l'écluse de Troy, la Rivière Hudson est large, et quelques barges nous indiquent que nous sommes dans une zone plus industrielle. On passe ainsi devant Albany dont on voit surtout les montages de ferrailles rouillées. Une jolie maison-phare, plantée en plein milieu nous interpelle tout de même.
On est très contents d’avoir terminé cette étape des
écluses. C’est comme si le voyage commençait ici, à Catskill.
On aurait dû y rester qu’une journée ou deux pour le remâtage, mais nous avons découvert que plusieurs réas (petites poulies qui permettent aux drisses de glisser facilement lorsqu’on les tire) étaient fissurés et certains étaient même totalement détruites. Cela aurait pu nous causer des problèmes de voilure en mer.
On aurait dû y rester qu’une journée ou deux pour le remâtage, mais nous avons découvert que plusieurs réas (petites poulies qui permettent aux drisses de glisser facilement lorsqu’on les tire) étaient fissurés et certains étaient même totalement détruites. Cela aurait pu nous causer des problèmes de voilure en mer.
Nous devons donc attendre la livraison de pièces de rechange que nous
expédie Michel (Marina Gosselin) en urgence, avant de monter le mât. Nous avons
aussi une adaptation à effectuer au frigo pour qu’il fonctionne correctement.
Il semble y avoir un problème de conception et on croit avoir trouvé la
solution, grâce à notre ami Claude, un technicien génial qui nous soutient par
internet. On sera donc ici pour quelques jours. Ce n’est pas une punition, car
Catskill est un très joli patelin. J’y consacrerai le prochain message avec les images de sculptures de chats géants à travers le village.
J’ai parlé avec mon frère Louis aujourd’hui et il semble
qu’on aura un beau cadeau en arrivant à Cape May : il nous fait parvenir
le livre de Michener « Le Cheasapeake » qui raconte la petite
histoire de cette grande région. On pourra donc s’imprégner des évènements du
passé tout en explorant cette mer intérieure tellement impressionnante.
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